Stagiaires.ma, plateforme de mise en relation entre stagiaires et recruteurs, vient de dévoiler les résultats de la 5e édition du baromètre du stage et de l’employabilité.
L’enquête réalisée de janvier à septembre 2018 auprès de plus de 420 000 étudiants et de plus de 24 000 managers.
Premier constat : les stagiaires restent une ressource prisée auprès de 84% de recruteurs qui ont fait appel à eux en 2018, soit une hausse de 6% par rapport à 2017. Sur les 4 dernières années, l’évolution est conséquente: le taux d’entreprises faisant appel aux stagiaires n’était que de 38% en 2014.
Le baromètre révèle également que les portails de recrutement restent le premier canal de recrutement dans 82% des cas contre 57% pour les réseaux sociaux et 42% pour les écoles.
Des deux côtés, le besoin est réel mais le marché est mal organisé: 73% des recruteurs rencontrent des difficultés lors du recrutement de stagiaires à cause, notamment, du manque de réactivité de l’école (93%), de la qualité des profils (77%), de l’absence lors de l’entretien (61%) ou encore de l’indisponibilité des stagiaires (49%). Ces derniers pointent du doigt le problème de prise de contact avec le décideur (91%), le suivi de la candidature (85%), le choix de l’entreprise (76%) et la validation de la problématique (71%).
35% des recruteurs (sur 1266 répondants) se disent insatisfaits du profil des candidats
La durée cumulée des stages dépasse 6 mois selon 81% des recruteurs. Selon 48% d’entre eux, un étudiant devrait avoir effectué trois stages pour être employable. Autre constat du baromètre, 73% des recruteurs affirment accorder une prime ou un avantage en nature à leurs stagiaires.
Dans 63% des cas, cette prime se situe entre 1 000 et 2 000 DH, alors que 10% des recruteurs rémunèrent moins de 1 000 DH et que 8% d’entre eux offrent une prime dépassant les 3 000 DH.
Enfin, 35% des recruteurs (sur 1 266 répondants) se disent insatisfaits du profil des stagiaires contre 27% qui sont satisfaits.
Le manque d’assiduité et de ponctualité (54%), le manque de connaissances théoriques (48%) ou encore le déficit d’atteinte des objectifs (44%) sont les principales raisons d’insatisfaction.