En 2015, 62% des entreprises ont fait appel à des stagiaires, contre 41% en 2014. C’est ce qui ressort de la 3e édition du baromètre du marché des stages au Maroc. Toutefois, cette hausse contraste avec la persistance d’un écart important entre les besoins et attentes des étudiants en matière de stage et ceux des recruteurs. Mais le stage reste un des meilleurs tremplins vers l’emploi.
Pour la 3e année consécutive, Stagiaire.ma, en partenariat avec le cabinet BMarketing, ont réalisé un baromètre du marché national des stages. Cette étude, réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 4.600 étudiants ayant effectué au moins un stage et de 520 recruteurs, permet de dresser un état des lieux du secteur des stages et d’analyser les enjeux pour les étudiants et pour les organismes.
Autre élément relevé par cette enquête est la non-adéquation entre les besoins et attentes des étudiants en matière de stage et ceux des recruteurs. En effet, alors que les entreprises sont à la recherche de profils dans les métiers de commercial, production/technique, finance et gestion ou informatique, les étudiants, eux, recherchent majoritairement des stages en achats et logistique ou marketing et communication. L’édition 2015 du baromètre des stages a permis, pour la première fois, de mieux situer la relation qui existe entre stage et employabilité des jeunes diplômés. Ainsi, parmi les 37% des étudiants qui affirment avoir intégré le milieu professionnel, plus de la moitié (57%) ont été retenus juste après leur stage. Le reste des chiffres confirme que plus la période d’inactivité après l’obtention du diplôme est grande plus le risque de se retrouver au chômage est important. Dans la même logique, plus le temps de stage est important, plus l’étudiant à des chances d’être embauché après son stage. Ainsi, l’écrasante majorité (93%) des stagiaires ayant intégré le monde professionnel ont effectué au moins 3 stages durant leurs cursus universitaires.
Concernant les sources de recrutement des stagiaires, la tendance haussière de l’utilisation d’internet a été une nouvelle fois confirmée aussi bien par les entreprises que les étudiants.
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